Stérilité et infertilité de l’homme : les tests de fertilité masculine

Infertilité et stérilité chez l’homme

Homme infertile Vs. Homme stérile

Lorsqu’il est infertile ou stérile, un homme rencontre des difficultés à concevoir un enfant. Rappelons que de manière générale, chez un couple n’utilisant pas de contraception, la probabilité de survenue d’une grossesse au cours d’un mois ou d’un cycle menstruel est de l’ordre de 20 à 25%. Particulièrement taboue et culpabilisante, la stérilité et l’infertilité masculines sont souvent mal vécues par les personnes concernées, susceptibles de se sentir atteintes dans leur virilité, ce qui a tendance à compliquer et allonger le « parcours diagnostic ».

Quand un homme est-il stérile ?

Pour un couple ou une femme, comme pour un homme, la stérilité est l’incapacité de concevoir naturellement un enfant, sans assistance médicale à la procréation (AMP ou PMA, ce qui est la même chose).

Quand est-il infertile ?

Concernant également l’ensemble des individus, y compris le couple, l’infertilité est quant à elle une inaptitude à avoir des enfants après 1 année de rapports sexuels réguliers et non protégés, évidemment.

Une augmentation générale de l’échec reproductif

Les chiffres de la reproduction en France

Dans sa vie, 1 couple sur 8 consulte en raison d’un problème de fécondité, dont 24 % ne parviendront pas à concevoir malgré une année de rapports sexuels réguliers sans contraception. Avec 3,3 millions de français directement affectées, difficile de ne pas considérer l’infertilité comme un enjeu de santé publique majeur. 10 à 15% des couples français ne parviennent pas à concevoir après un an de rapports non protégés, et ils ne sont plus que 8% à 11% après deux ans de tentative. Une situation d’"échec reproductif" due à des anomalies soit chez la femme (dans 30% des cas), soit chez l’homme (30%), soit les deux (30%). Selon l’Inserm, jusqu’à 25% des cas sont inexpliqués.

"Statistiquement, l’implication de l’homme et de la femme est d’environ 50/50", résume le Pr Pierre Ray, responsable de l’unité médicale de génétique de l’infertilité du CHU de Grenoble Alpes.

L’incapacité des français à procréer naturellement

Si les causes d’infertilité masculine sont généralement d’ordre médicale, génétique et environnementale, on observe deux principaux facteurs à la baisse de la fertilité :

• L’âge de la première maternité qui est passé de 24 ans dans les années 70 à un peu plus de 28 ans aujourd’hui, alors que c’est à 22 ans que la fertilité est à son top.
• La dégradation drastique de la qualité du sperme des « aspirants géniteurs », dont la concentration en spermatozoïdes a chuté de moitié en un demi-siècle, passant de 113 millions/ml en moyenne à 49,9 millions/ml en moyenne.

Qu’est-ce qui empêche les futurs papas de féconder ?

L’hypofertilité inexpliquée

Dans 10 à 25% des cas, l’infertilité du couple n’est pas attribuable à un défaut spécifique d’un des deux partenaires, on parle généralement d’infertilité inexpliquée. Réalisant un grand nombre d’études scientifiques, les chercheurs du monde entier essaient de cerner les facteurs génétiques et environnementaux sous-jacents suspectés de mettre à mal la fertilité masculine. Infertile ou stérile, l’homme qui rencontre des difficultés à concevoir un enfant naturellement présente généralement l’un des problèmes suivants.

L’insuffisance testiculaire

La plus grande responsable de l’infertilité masculine est de loin l’anomalie de la spermatogenèse qui peut concerner la quantité ou la qualité des spermatozoïdes mais, attention, les résultats des tests utilisés pour rechercher ces anomalies ne permettent pas toujours d’établir un pronostic de succès en fertilité naturelle ou en PMA. En pratique, les anomalies spermatiques sont de mieux en mieux caractérisées, bien que leur responsabilité́ dans l’infertilité masculine ne soit pas encore systématiquement bien établie.

Voici les principales affections de la spermatogenèse :
• Azoospermie : absence de spermatozoïde
• Oligospermie : rareté des spermatozoïdes
• Tératospermie : anomalie morphologique des spermatozoïdes
• Asthénospermie : mauvaise mobilité des spermatozoïdes

A noter que le cancer des testicules et la cryptorchidie -testicule(s) manquant(s)- respectivement en augmentation de 1,5% et 2,6% par an, peuvent également induire une altération de la spermatogenèse du candidat à la paternité.

Les pathologies hypothalamo-hypophisaires

Altérant la production d’hormones, les pathologies hypothalamo-hypophysaires peuvent entraîner un déficit de production des spermatozoïdes. Elles peuvent résulter d’une anomalie fonctionnelle, comme d’une maladie tumorale ou génétique.

Les dysfonctions sexuelles

Bien que les trouble de l’érection et de l’éjaculation puissent être d’origine psychologique, des affections vasculaires, hormonale, métaboliques ou neurologiques peuvent également engendrer un dysfonctionnement sexuel. Responsables d’anéjaculation ou d’éjaculation rétrograde, des lésions médullaires peuvent en effet induire l’infertilité, voir la stérilité de l’homme.

Des traitements

Tel la chimiothérapie, les traitements anticancéreux ont le pouvoir de rendre un homme stérile ou infertile. Les cancers de l’appareil reproducteur sont également susceptibles d’engendrer l’infertilité masculine. Les dernières recherches indique également que certains antalgiques, antihistaminiques et autres antireflux pourraient parfois impacter la fonction reproductive des messieurs.

L’environnement

Extrêmement délétère pour la fertilité en raison du stress oxydatif qu’il induit, le tabac est un gros facteur d’altération des capacités reproductrices en général, et du sperme en particulier. D’autres facteurs environnementaux, telle la pollution, altèrent également la fertilité masculine, parmi lesquels :

• La chaleur
• Les pesticides
• Les solvants
• Les polluants organiques persistants
• Les perturbateurs endocriniens

Le surpoids

Quelques récentes études épidémiologiques, indiqueraient un lien « dose-effet » entre l’IMC et l’hypofertilité des couples. Une surcharge pondérale pourrait-elle vraiment rendre l’homme stérile, ou du moins infertile ? En tous cas, son surpoids ou son obésité seraient enclins à altérer ses « paramètres spermatiques ».

Des facteurs psychologiques

Ennemi bien connu de la fertilité, masculine comme féminine, le stress est le principal facteur psychogène incriminé, pour sa propension à altérer la production hormonale dans le système hypothalamo-hypophysaire du cerveau. Les facteurs psychiques diminueraient les chances de procréation, et c’est ce que tendent à démontrer les premiers résultats de la Méthode gynéco-psy initiée par Valérie Grumelin (psy) et le Dr Véronique Bied-Damon (gynéco), co-créatrices du Guide de l’Infertilité. Permettant le déblocage d’un grand pourcentage de grossesses, le travail d’accompagnement psychologique effectué par Valérie Grumelin vient également appuyer l’idée de causes psychiques dans certains cas d’infertilité. Enfin, le fait que de plus en plus de Centres de PMA intègrent des psychologues à leurs équipes pluridisciplinaire en est un indicateur supplémentaire ne laissant plus de doute possible sur les implications psychologiques de l’infertilité. Les hommes semblant plus enclins à la culpabilité, face à leur difficulté ou incapacité à féconder leur partenaire, un accompagnement psychologique adapté peut éviter d’allonger un peu plus encore le parcours du couple vers la parentalité. Si vous pensez être dans cette situation, n’hésitez pas à contacter un psy spécialiste de l’infertilité pour mettre toutes les chances de votre côté.

Les tests et autotests de fertilité masculine

Vous êtes un homme, et la stérilité vous fait peur ? Vous craignez de souffrir d’infertilité masculine ? Des tests et autotests de fertilité permettent d’effectuer des diagnostiques, dès lors que vous ne parvenez pas à procréer, malgré une année de rapports réguliers et non protégés.

Le bilan, 1er examen prescrit

En ce qui concerne les tests de fertilité masculine, le test généralement prescrit en premier lieu est le Bilan de fertilité. Dans la plupart des cas, il concerne le couple. Les deux tests de fertilité masculine sont le spermogramme et le spermocytogramme.

Le spermogramme

Principal test de fertilité masculine, le spermogramme étudie la concentration et la mobilité des spermatozoïdes, ainsi que leur éventuel nombre anormal, susceptible d’indiquer une infection, entre autres dysfonctionnements.

Le spermocytogramme

Le spermocytogramme analyse quant à lui la morphologie des spermatozoïdes, afin de vérifier que les spermatozoïdes atypiques ne représentent pas une proportion trop importante.

Des examens supplémentaires pour comprendre l’hypofertilité

L’analyse biochimique du sperme

Ce test de fertilité masculine recherche des germes dans la semence masculine, et détecte l’éventuelle présence de stress oxydatif dans le liquide séminal.

Le test de migration de survie

Ce test analyse la résistance des spermatozoïdes, en observant leur capacité de survie sur une durée de 24 heures.

Les dosages hormonaux

Il s’agit d’une analyse de sang d’évaluation de la concentration de certaines hormones (Testostérone, LH, FSH, prolactine ou encore œstradiol).

L’échographie de l’appareil génital

Cette échographie de l’appareil génital masculin vérifie qu’il n’y ait pas d’anomalie des zones testiculaire et scrotale.

Le caryotype

Ce test génétique permet un examen des chromosomes, servant à identifier de potentielles anomalies du caryotype. Il permet d’identifier le cas échéant des micro délétions du chromosome Y.

Le contrôle urinaire

Il s’agit d’une analyse d’urines, ayant pour but de repérer d’éventuelles spermatozoïdes dans le système urinaire.

Le Mar test

Ce test recherche la présence d’anticorps « anti spermatozoïde » susceptibles de s’attaquer aux précieuses gamètes masculines.

Examens plus rares

Depuis quelques temps, d’autres tests de fertilité masculine ont fait leur apparition, tels l’évaluation de la fragmentation de l’ADN présent dans le noyau d’un spermatozoïde, ou encore le test préIMSI pour analyser microscopiquement sa morphologie.

L’auto test de fertilité masculine

Pré dépistage, anti-chambre du bilan

Accessibles en pharmacie et en ligne, des autotests de fertilité masculine ont fait leur apparition il y a quelques années. Ainsi, lorsqu’il pense être infertile voir même stérile, un homme peut maintenant tester sa fertilité en toute discrétion, et en moins de 10 minutes. Certains offrent une fiabilité jusqu’à 98%, ou ont même reçu le fameux marquage CE. D’autres encore s’utilisent avec votre smartphone pour analyser le sperme, vous permettant au passage d’apprécier par vous-même la vigueur de vos spermatozoïdes en live sur votre écran !

L’autre intérêt de l’auto test de fertilité masculine

S’il ne remplace pas le bilan d’infertilité effectué avec sa partenaire, l’autotest masculin offre d’analyser la concentration et/ou la mobilité des spermatozoïdes dans le liquide séminale. Mais en réalité, il permet surtout une « libération de la parole des hommes ». La stérilité, comme l’infertilité, remettant généralement en doute leur virilité, et de fait leur masculinité, les hommes tardent et peinent à envisager leur éventuelle responsabilité face à une grossesse qui ne vient pas. Bien que certains spécialistes doutent de son utilité, voire de ses limites étiques, il représente le premier pas intime vers l’acceptation ; l’autotest de fertilité masculine peut en effet être le déclencheur d’une consultation en vue d’un bilan d’infertilité conjoint.

L’accompagnement psychologique de Valérie Grumelin

Spécialiste de l’infertilité, Valérie Grumelin accompagne au quotidien des couples vers la parentalité. Psychanalyste, thérapeute comportementaliste d’approche intégrative, Valérie Grumelin propose des thérapies brèves d’une efficacité remarquable, par le biais de consultations de psychologie à Paris ou en ligne, du lundi au vendredi, de 9 heures à 20 heures.

Comment la contacter ?

Pour prendre RDV ou pour vérifier si son accompagnement correspond à vos attentes, vous pouvez au choix :
• l’appeler ou lui envoyer un message au +33 (0)6 60 56 08 06
• lui écrire un mail à l’adresse vgh@valeriegrumelin.com
• la contacter sur Skype : valeriegrumelin
• ou encore remplir le formulaire de contact !

Si vous optez pour une thérapie en « présentiel », voici l’adresse de son cabinet de consultation :

76, Bd des Batignolles
Paris 75017 France
m° Rome ou Villiers Ligne 2

A propos de Valérie Grumelin

Oeuvrant pour un alignement "psychique physique et énergétique", Valérie Grumelin consulte en plusieurs langues (français, espagnol, anglais, hébreux), dans plusieurs villes (Paris, Lyon, Rosas en Espagne). Auteur de la méthode de déblocage psychologique ORIUS (Rebirth Intra Utérin en régression EMDR), Valérie Grumelin Halimi est spécialiste du mal être lié à l’origine de l’individu, et des blocages émotionnels. Spécialiste des thérapies brèves et des problèmes d’infertilité, Valérie développe depuis plusieurs années des consultations psy à distance, afin que la distance avec les experts ne soit plus un frein à la thérapie.

(Sources : INSERM, INED, Solidarité Santé Gouv et Santelog)