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PMA et psychologie du couple : le rêve de tomber enceinte et ses difficultés

La PMA (procréation médicalement assistée) ébranle la psychologie du couple. Toutes les femmes dès leur plus jeune âge rêvent de tomber enceinte. Les difficultés à la procréation commencent beaucoup plus tard. La jeune fille devenue femme, rencontre l’homme avec lequel elle souhaite vivre ce rêve. Mais la difficulté à tomber enceinte n’est pas écrite dans les contes de fée. La médecine prend très au sérieux les émotions du couple qui font face aux difficultés de la PMA ou AMP (assistance médicale à la procréation) et à leur impact psychologique.

PMA et psychologie du couple : le rêve de tomber enceinte et ses difficultés

Lorsque le gynécologue annonce à madame que son rêve de tomber enceinte se heurte à des difficultés, c’est le couple qui vacille. Évoquer la PMA est épineux pour la psychologie du couple. Cette psychologie ébranlée et les émotions vécues dans le couple en carence d’enfant sont pris très au sérieux tant dans la communauté scientifique que dans les cliniques de fertilité où se rendent de plus en plus d’hommes et femmes stériles. Outre la nouvelle de l’infertilité qui fait l’effet d’une bombe, le couple qui entame une procréation médicalement assistée (PMA) doit faire face aux difficultés psychologiques et émotionnelles pour espérer vivre le rêve de voir madame tomber enceinte. Difficile certes mais pas impossible, c’est la promesse de l’assistance médicale à la procréation (AMP).

Procréation médicalement assistée (PMA), psychologie du couple : les difficultés émotionnelles à tomber enceinte

Avant de décider de recourir à la procréation médicalement assistée (PMA), le couple et sa psychologie sont atteints par la mauvaise nouvelle : après de longs mois d’essais infructueux, monsieur ou madame est diagnostiqué stérile (parfois les deux). Mais avant de décider de l’aide médicale à la procréation, Le rêve de tomber enceinte confronte le couple depuis des mois aux difficultés de s’efforcer à faire l’amour en période d’ovulation, ce qui est déjà une contrainte. Mais décider de faire appel à la l’assistance médicale à la procréation pour jouir un jour du fruit de l’amour est un parcours digne d’une longue épopée à laquelle certains couples abdiquent. Les nombreux examens de la procréation assistée qui ébranlent le quotidien tels que les injections hormonales qui déforment le corps de la femme ou la dignité atteinte lors de la PMA usent ces couples. Ils auront besoin de force psychologique pour continuer à se soutenir et s’entraider tout au long du parcours de la procréation médicalement assistée. Et cela passe définitivement par une bonne communication. Ainsi nous notons aujourd’hui, que la plupart des cliniques de fertilité proposent un suivi psychologique afin d’améliorer les émotions du couple et soulager sa culpabilité.

Assistance médicale à la procréation : le rêve de tomber enceinte, quelles difficultés

La PMA altère la psychologie et l’équilibre du couple. La femme rêve de tomber enceinte et l’homme espère ce jour où il posera la main sur le ventre qui s’arrondit à mesure que les mois s’écoulent. Pourtant la nouvelle est tombée, il ou elle est stérile. Commence alors ce ménage à trois : l’homme, la femme et la médecine. Le couple doit céder la priorité au protocole imposé par l’assistance médicale à la procréation pour concevoir le bébé tant rêvé. Mais l’épreuve est longue, éreintante physiquement, psychologiquement et émotionnellement. Cela aura une incidence sur sa chance à procréer. Plus le stress lié à l’infertilité est grandissant, moins les chances de réussite d’une PMA (procréation médicalement assistée) sont garanties au couple. Pourtant, nous comprenons parfaitement l’altération psychologique : la culpabilité de se sentir incapable de donner la vie, remet déjà en question l’avenir du couple. Puis l’atteinte de la dignité de l’individu par divers mécanismes protocolaires rend compliquée la persévérance. En effet, l’homme doit fournir des spermatozoïdes en clinique et la femme quant à elle va subir des injections hormonales qui modifient sa physionomie et sa silhouette.

La PMA, le couple et la psychologie

S’ajoute à cela un nombre important de « prescriptions » du quotidien imposées par la procréation médicalement assistée telles que : d’avoir des rapports selon un calendrier de procréation adapté au rythme de l’ovulation, modifier son alimentation, s’absenter du bureau pour subir l’injection hormonale à heures fixes, subir d’interminables examens et analyses. A ce stade, le couple se remet en question, chacun se culpabilise ou au contraire rejette la faute sur le partenaire infertile. Le temps s’écoule, le couple subit selon le cas une insémination artificielle ou une FIV mais les chances de réussite d’une FIV dès le premier essai sont très limitées. L’équipe médicale voit la psychologie du couple défaillir à l’issue d’une PMA inaboutie malgré la précaution prise à préparer aux très prévisibles échecs des FIV. Pour autant lors d’une assistance médicale à la procréation, le premier essai est souvent infructueux mais n’est pas une fin en soi.

Lors d’une procréation médicalement assistée, certains couples se déchirent et d’autres au contraire se renforcent. Le fait est que tout tourne autour du corps de la femme. Ainsi, l’homme est malgré lui mis à l’écart et cherche désespérément à trouver sa place dans cette mésaventure de la PMA.

« La montagne russe émotionnelle » : une épreuve qui renforce

Si certains couples vacillent, d’autres au contraire se renforcent. Ils voient leur empathie se renforcer malgré le parcours semé d’embuches que la médecine leur propose. Quel est le secret des couples qui ont su faire de l’assistance médicale à la procréation leur meilleur atout ?

L’acceptation

Tout d’abord le couple doit recevoir la nouvelle de son infertilité. C’est-à-dire que chacun se dégageant du rejet de la faute sur son conjoint ou sur soi : la culpabilité, gagne en énergie pour se préparer à la longue et éreintante aventure de l’éprouvette.

La confiance en l’équipe médicale

Bien que le ménage à trois avec la médecine génère un sentiment de perte de dignité, un lien se tisse avec les praticiens de l’aide médicale à la procréation. Cela permet au couple de lâcher prise et de surmonter l’épreuve sereinement.

Trouver sa place

Qu’il s’agisse d’infertilité masculine ou féminine, l’AMP se concentre essentiellement sur le corps de madame. Le futur père peut se sentir inutile et démuni. Ici aussi, un soutien psychologique à la PMA peut aider le couple afin que chacun se sente concerné par les épreuves qui les attendent.

La patience et la persévérance

Elles sont essentielles. En effet, il est important de savoir qu’une FIV ou une insémination artificielle ne réussit pas forcément dès le premier essai. Pourtant, armé de patience et en confiance, le couple doit persévérer et songer à l’objectif de cette épreuve qu’est la procréation assistée : faire un bébé, fonder une famille avec celui ou celle qu’on aime.

La communication

Elle est primordiale et redoutable pour pallier les aléas de la PMA sur la psychologie du couple. Parler et écouter l’autre augmente l’empathie et renforce le lien du couple qui sortira grandi et plus fort de cette aventure.

La procréation médicalement assistée : le mot la psy

Apaiser les émotions du couple

Lors de l’épreuve de l’assistance médicale à la procréation (AMP), l’approche psychologique fait partie intégrante du protocole médical visant à apaiser les émotions du couple. Toute au long de l’expérience de la procréation médicalement assistée, certaines interrogations s’imposent afin d’appréhender sereinement ce parcours. De ce fait, il s’agit de sonder ce qu’est un couple, son avenir mais également d’interpréter les raisons instinctives qui poussent chacun à chercher son alter ego dans le dessein de créer cette entité.

La splendeur de vie intra-utérine

Valérie Grumelin insiste sur le fait que ce désir trouve son origine dès la vie intra-utérine. Après tout, le premier couple que nous avons formé est celui que nous avons forgé avec notre mère ! C’est elle qui nous a porté, nous a nourri et nous a conduit à incarner notre âme dans un corps sain et en bonne santé. Freud en évoquant cette vie intra-utérine, disait que nous n’avons de cesse de retrouver cette splendeur !

Respect, entente, écoute et acceptation les différences

Retrouver en l’autre la valeur intrinsèque de la relation intra-utérine avec notre mère. Mais comment y parvenir avec l’autre, cet étranger ? Celui avec lequel il devient parfois si difficile de communiquer. D’autant qu’avec les réseaux sociaux et donc la relation virtuelle, nous avons plus de facilité à émettre une idée sans en attendre la réponse. Comme un hameçon à la mer, essayer d’y trouver quelques correspondants qui partageraient néanmoins l’une ou l’autre de nos idées. Ainsi qui dit couple dit échange, partage et espace l’un pour l’autre dans l’optique d’une relation indépendante et non fusionnelle. Être un couple intègre la faculté de respect, d’entente et d’écoute. En outre, il faut accepter les différences de rythme, d’envies et d’idées de chacun. Toutefois, la notion de couple intègre le fait d’être bien avec soi-même lorsqu’on est seul ou avec l’autre ! En effet, un couple n’est pas un soin ou une boîte d’infirmerie !

Se sentir en harmonie avec soi pour partager avec l’autre

Enfin, l’un ne peut pas se servir de l’autre comme béquille car chacun doit faire son travail personnel et se déconditionner de toute attente parentale comme sociétale. Cela afin de se sentir en harmonie avec soi pour partager avec l’autre. De ce partage naît le couple, un avenir commun et les fruits issus de cette complicité : les projections des désirs de chacun et le rêve de transmettre et laisser une trace de leur présence sur Terre !

Il est donc important de construire le couple soi-même et de ne pas rechercher à travers l’autre une solution à soi…

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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