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13 conseils aux femmes enceintes contre pollution et perturbateurs endocriniens

Plus personne n’ignore aujourd’hui la pollution et les perturbateurs endocriniens, omniprésents dans notre quotidien, dangereux pour la fertilité, la santé et celle de nos enfants. Les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. En effet, on constate que la pollution et donc les PE ont un effet direct sur le fœtus, pouvant avoir des conséquences délétères sur son développement et son futur capital santé. Pourtant, quelques conseils simples aux femmes enceintes et en préconception, peuvent leur permettre d’éviter cette exposition toxique et ses conséquences in utero sur le fœtus.

Nos 13 conseils « anti pollution » pour les femmes enceintes

La FIGO (Fédération Internationale de Gynéco-Obstétrique) en 2015 et les autorités sanitaires proposent aux femmes en phase de préconception et aux femmes enceintes des conseils afin de se prémunir au mieux des effets néfastes de la pollution et des PE sur leur organisme et donc sur la santé de leur bébé à venir. Effectivement notre capital santé se constitue in utero et tout impact environnemental à cette période peut moduler l’expression de nos gènes et nous fragiliser tout au long de notre vie (c’est ce que l’on appelle l’empreinte épigénétique).

Femmes enceintes, protégez bébé de la pollution en appliquant ces 13 conseils

  • Dès la période de préconception (environ 1 mois avant), évitez tant que faire se peut les grandes agglomérations (particules fines) et les zones à forte concentration agricole et vinicole (épandage de pesticides). Si cela est possible, rendez-vous le plus souvent possible en campagne, à la montagne ou à la mer loin des cultures intensives.
  • Débarrassez-vous de vos aérosols, insecticides, parfum d’intérieur, bougies parfumées et produits d’entretien toxiques. Il existe sur le marché de nombreuses alternatives naturelles à nos produits d’entretien avec un écolabel. Préférez aérer régulièrement votre intérieur au moins 10 minutes par jours.
  • Lavez vos vêtements avec une lessive naturelle et lavez impérativement vos vêtements neufs avant de les porter (retardateur de flammes bromés).
  • Optez pour des cosmétiques bio ou naturels (cosméto bio). Lavez-vous avec un savon naturel. Attention aux vernis à ongles et aux dentifrices contenant du triclosan. Surtout pas de coloration capillaire pendant votre grossesse !
  • Protégez-vous au maximum des ondes électromagnétiques en mettant vos portables sur le mode avions le nuit ou loin de votre lit.
  • Arrêtez la consommation de tabac, alcool et l’usage de drogues (cannabis) : mesure majeure et incontournable !
  • Fruits et légumes sans pesticides : c’est-à-dire issus de l’agriculture biologique qui contiennent plus de minéraux, de carotène, de vitamines C et E, dépourvus de pesticides. Sinon Lavez à tout prix vos légumes et fruits à l’eau vinaigrée !
  • Privilégiez les céréales complètes riches en vitamine B, oligoéléments et en fibres.
  • Limitez les graisses animales qui sont riches en acides gras saturés, dioxines et concentrant les divers polluants liposolubles, etc.
  • Ne réchauffez pas vos plats cuisinés dans des barquettes plastiques aux micro-ondes et évitez de boire des boissons chaudes dans des gobelets en plastiques.
  • Limitez les poissons gras truffés de méthyl-mercure, dioxine, PCB.
  • Évitez les fast-foods et les aliments transformés et déchiffrez-en les étiquettes (les additifs sont précédés de la lettre E). Plus il y en a, plus c’est mauvais !
  • Buvez une eau de robinet filtrée ou minérale (bouteille en verre est l’idéal). Selon les régions, l’eau du robinet contient des résidus de PCB, plomb, médicaments, pesticides etc. Votre mairie met à disposition les informations concernant la qualité de l’eau que vous consommez (rendez-vous sur le site du Gouvernement pour davantage d’informations).

Au-delà de la pollution, nos conseils aux femmes enceintes

Bien que non exhaustive, cette liste relativement complète peut vous aider à protéger votre futur bébé de dangers qui pourraient altérer sa vie future. Il ne s’agit pas d’une liste officielle mais elle correspond à l’application du principe de précaution dans l’attente de preuves scientifiques en cours d’évaluation. N’hésitez pas à consulter régulièrement le Guide de l’Infertilité où vous trouverez de nombreux conseils pour femmes enceintes ainsi que des informations concernant la préconception.

Les autorités sanitaires

Les autorités sanitaires, ONG, associations et autres chercheurs sont de plus en plus nombreux à déplorer les effets de la pollution et des perturbateurs endocriniens sur notre santé. Grâce à leurs alertes s’appuyant sur d’innombrables recherches scientifiques, études et statistiques permettent aujourd’hui d’interpeller les hautes autorités gouvernementales afin que ces derniers se penchent très sérieusement sur les cas des lobbies industriels et agroalimentaires dans le but de faire pression. Un travail ambitieux accompagné d’une prise de conscience généralisée qui commence à faire son chemin. La santé des générations futures étant garante de la pérennité de notre espèce !

Pollution et perturbateurs endocriniens : quels effets sur notre organisme durant la grossesse ?

La pollution a différentes facettes et génère une « bio accumulation » dans notre organisme. Son effet sur notre santé est massif et dévastateur, tout particulièrement pour les personnes vulnérables dont les femmes enceintes et leur fœtus ainsi que le jeune enfant. En suivant quelques conseils, les femmes enceintes peuvent limiter au maximum cette pollution afin de protéger leurs fœtus de cette empreinte néfaste sur son bon développement futur.

Pollution, perturbateurs endocriniens : c’est quoi ?

Générés par la pollution, les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans l’environnement, qui lorsqu’ils entrent en contact avec notre organisme, perturbent notre fonctionnement hormonal par trois mécanismes :

• Effet inhibiteur : certains pesticides sont des anti-androgéniques, c’est-à-dire qu’ils bloquent le récepteur à l’hormone.
• Effet stimulateur : ils miment notre réponse hormonale, comme l’effet estrogène, responsable d’infertilité et cancer hormonodépendants. Ce sont les plus nombreux.
• Effet dysrégulateur dans les rétrocontrôles, notamment sur la tyroïde.

Les effets des PE sur la santé

Tel que définis plus haut, les effets de la pollution et des perturbateurs endocriniens sont toxiques pour la santé en général, et sur les capacités reproductrices en particulier. Ils perturbent la réponse hormonale et sont à la source de nombreux cancers hormonaux-dépendants, et de nombreux cas d’infertilité masculine (mauvaise spermatogenèse) ou féminine (anomalies des ovaires, endométriose, puberté précoce etc.). Chez le fœtus, les effets des PE et de la pollution sont néfastes pour la santé en particulier sur le développement neurologique, neuropsychique et des organes reproducteurs. Ainsi, ils sont à l’origine de malformations et anomalies congénitales surtout chez le garçon telles la cryptorchidie, le micro pénis, etc.

Les variantes de la pollution

Les perturbateurs endocriniens pénètrent dans l’organisme de trois manières : par la bouche via notre alimentation, par l’air que nous respirons, en passant par les produits que nous passons sur notre peau . Ils parasitent toute notre vie. Pourtant, leur dangerosité sur notre santé est suggérée par d’innombrables études scientifiques. Les institutions de veille sanitaire, les ONG et les associations, ainsi que les médecins et autres gynécologues conseillent aux femmes enceintes de protéger le fœtus des conséquences potentiellement lourdes d’une exposition in utéro aux PE. Comment les PE vous polluent :

Par voie orale

Les perturbateurs endocriniens sont présents dans les substances que l’on ingurgite, c’est-à-dire dans notre alimentation. En effet, manger des fraises en décembre, des tomates en janvier, c’est pratique et confortable. Mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? En effet, nombreux sont nos fruits et légumes truffés de produits toxiques dont les effets se jouent de nos hormones. Les différents PE présents dans notre alimentation sont :

• PCB et métaux lourds (plomb, mercure) se retrouvent dans les poissons gras en particulier.
• Les pesticides vaporisés sur les fruits et légumes.
• Les additifs alimentaires et conservateurs issus de l’industrie agroalimentaire : plats cuisinés, colorants alimentaires etc.
• Dioxines dans la viande, les œufs et le lait.
• BPA et phtalates sont présents dans les emballages plastiques et canettes.

Par voie cutanée

Les polluants cutanés se retrouvent généralement dans nos produits cosmétiques ou enduits sur nos vêtements neufs :

• Phtalates : dans les vernis à ongles, parfums, crèmes et autres produits cosmétiques non naturels.
• Resorcinol dans les colorants capillaires.
• Parabens, phénoxyéthanols, ethers de glycol, sodium lauryl sulfate dans les crèmes, shampoings, produits d’entretien (liquide vaisselle), gels douche, dentifrices, mousses à raser etc.
• Retardateurs de flamme bromés dans les vêtements neufs, jouets pour bébés etc.
• Chrome dans le tannage du cuir
• Le triclosan dans les dentifrices
• Matelas en mousse de polyuréthane.
• Certaines couches pour bébés contiendraient plus de cinquante molécules chimiques !

Par inhalation

Les composés organiques volatiles tels que le COV et le benzène pénètrent notre organisme par les voies respiratoires. Ils se retrouvent dans plusieurs catégories de produits du quotidien :

• Insecticides et parfums d’intérieur.
• Peintures (choisir une peinture A+) et vernis (formaldéhyde) des meubles neufs.
• Formol dans les moquettes.
• Produits d’entretien (aérosol et spray) notamment s’ils sont parfumés.
• Pollution atmosphérique notamment des grandes villes, zones à forte concentration agricole et vinicole.

Parce que bien au-delà de compromettre votre capacité à procréer, ils sont un danger pour votre santé et celle de votre futur enfant, il est essentiel de vous protéger et de limiter au maximum l’exposition in utéro de votre futur bébé. Pour en savoir plus sur les effets des PE sur la fertilité, c’est par ici !

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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