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Stress et Infertilité psychologique : lorsque trop penser à tomber enceinte empêchent la grossesse

Il est indéniable que le stress dans l’infertilité peut jouer un rôle prépondérant. Médecins et spécialistes s’accordent à le constater et à prendre au sérieux la qualité de vie physique et psychique, du couple en devenir parental : ses fréquences de transport, son habitat et son confort, ses habitudes alimentaires ou encore ses horaires de sommeil font partie de cette hygiène de vie. Tout comme un stress plus ou moins acceptable, par des femmes et hommes plus ou moins résistants ou sensibles à leur bien-être, au quotidien comme au travail. Les relations familiales et l’entourage compte aussi beaucoup dans la gestion du stress.

Dans le cadre de l’infertilité, le stress peut-il être à l’origine de problèmes de reproduction ?

Mille et une raisons d’être stressé

Qui dit raisonnement dit stress, qui dit anticipation dit stress, qui dit rapidité dit stress, qui dit tout de suite et maintenant dit stress, qui dit horloge biologique qui tourne sans répits dit stress également… Quant la procréation devient programmée , l’homme qui ressent ce stress et la pression que la femme lui impose pour ne pas rater le bon jour : il ressent alors dans son corps qu’une inhibition et non une stimulation sexuelle . L’homme ne peut pas simuler son érection et toute pression le conduit à un acte dirigé presque subi et non naturel et fantasmatique. Il n’arrive plus à désirer sa femme et à être un partenaire efficace dans le projet procréatif parental.
Ce n’est pas l’idée de faire un bébé qui provoque l’érection mais de désirer sa femme. Inhibé par la pression du « timing », il deviendra un partenaire passif avec un libido en baisse.

Trop penser à tomber enceinte, générateur de stress et d’infertilité psychologique

L’infertilité, psychologique ou non, modifie l’intention du rapport qui n’est plus pour le plaisir mais pour « faire un bébé ». Chez la femme l’attitude passive n’est pas nuisible à sa reproduction. Par contre l’homme lui ne peut pas simuler son érection, d’où la forte pression de rester performant malgré la pression. Qui dit pression dit stress ou même dépression, qui dit obligation dit stress qui dit performance dit stress ! Et qui dit stress dit parfois infertilité psychologique…

Vite, j’arrête de trop penser à tomber enceinte !

Pour un pianiste il y a les gammes à faire tous les jours pour être naturel et prêt pour le jour de l’audition ! Ainsi devraient se passer les moments intimes entre les partenaires. S’entrainer juste pour le plaisir d’éprouver un maximum de désir de recommencer le plus souvent possible pour se sentir en pleine forme durant le cycle ovulatoire sans pression émotionnelle. J’arrête de trop penser à tomber enceinte, et je m’entraîne au plaisir !

L’état émotionnel de la future maman

Les hormones

Chaque individu possède ses propres capacités à gérer son stress et les répercussions sur l’organisme sont variables d’une femme à l’autre. Le stress entraine la libération d’hormones comme le cortisol ou la prolactine pouvant interférer sur l’ovulation. Enfin les catécholamines libérées agissent comme vasoconstricteur et altèrent la vascularisation utérine avec une diminution de l’implantation ou un risque accru de fausse couche. De ce stress découle l’infertilité psychologique liée aux perturbations hormonales induites par le stress.

Le mot du psy

Les neuf mois passés dans l’eau utérine de sa propre mère

« Le travail que je produis depuis plusieurs années me permet aujourd’hui d’aller de l’avant et de considérer que le stress est induit bien souvent dès la période fœtale. Ceci pourrait avoir des conséquences plus tard en laissant une empreinte du stress et conditionne la femme devenue en âge de procréer.
En effet en fonction des neuf mois passés dans l’eau utérine de sa propre mère, la patiente peut :

  • avoir développé pour plusieurs raisons un stress à devenir elle-même femme,
  • avoir été désirée comme sexe opposé au sien,
  • être née après un enfant mort dans l’utérus maternel en raison d’une fausse couche ou d’un avortement,
  • Avoir subi ou épongé le traumatisme de la mère durant la grossesse, comme un deuil ou un incident qui l’ eut empêchée d’apprécier pleinement sa période de grossesse.
  • être née par accident ou à une période de vie ou la mère n’était pas capable de prendre soin de cet enfant notamment (retour de couches).
    En effet quelle est la femme qui ne serait pas débordée par un deuxième bébé qui viendrait juste quelques mois après la naissance de son premier ? Toutes ces réactions de « résistance » envers sa propre fertilité sont une empreinte laissée par le stress qu’elle aurait vécu pendant sa vie fœtale. Le stress et l’infertilité psychologique sont intimement liés.

Le Rebirth intra utérin en régression EMDR

Chaque cas est donc un cas particulier et c’est pour cela qu’après la période de l’investigation en consultation, je perçois lors de la première séance de diagnostique si la patiente est en résonance avec les douleurs décryptées et en disharmonie avec elle même et nous procédons à la technique de Rebirth intra utérin en régression EMDR afin de lui permettre de revivre les neuf mois de sa propre grossesse dans le ventre de sa mère et de la déconditionner de ses traumatismes.
À fin de la faire renaître de ses cendres, libre et intègre, sans avoir à absorber ni les fantasmes de sa mère, ni ses craintes ou ses doutes, ni même être née pour réparer les périodes difficiles de la mère, ou encore être né pour autre chose que de vivre sa propre vie ! C’est ainsi qu’elle fera connaissance avec sa véritable identité authentique sans peur du jugement ni de ne pas être aimée pour ce qu’elle est.

Le futur papa

Le stress, les spermatozoïdes et la fertilité

Le stress et l’infertilité masculine peuvent-ils être liés ?

Le stress peut également réduire la quantité et la qualité des spermatozoïdes. Son désir est restreint s’il travaille trop, qu’il subit de trop grandes attentes ou pressions de la part de son entreprise, de son supérieur ou de sa femme. S’il se met la barre trop haute et que le défi qu’on lui impose le submerge. Il n’osera souvent même pas le dire et préférera se refermer comme une huitre avec le sentiment de ne pas être compris et estimé à sa juste valeur. Ce n’est pas parce que ce n’est pas lui qui porte l’enfant ou endure les traitements qu’il ne souffre pas dans sa chair et ne culpabilise pas devant le fait de ne pas pouvoir être un « mal comblant » et à la hauteur de la situation… Plus l’homme stresse, plus il est infertile, plus il se sait infertile plus il stresse ! Il est important d’avoir des rapports sans sentiment de stress et de fatigue de sa journée. Le week- end et les vacances sont les meilleures pèriodes pour s’adonner à l’amour en toute quiétude

La libido de l’homme stressé

C’est ainsi que le stress peut faire complètement disparaître la libido, entraîner des dysfonctionnements d’érection, et aboutir à une réduction de la fréquence des rapports sexuels et donc réduire la fertilité, voir aboutir à l’infertilité. Le stress est l’ennemi de la fertilité. Pour compenser le manque de rapport, le couple se détourne de la jouissance pour en trouver une autre dirigée sur la nourriture, les sucreries, l’alcool et parfois même les drogues. La nature n’aimant pas la frustration, toute carence affective peut entrainer une exagération de prise de psycho stimulants alimentaires ou chimiques, nuisible à sa fertilité et sa sexualité. Ces attitudes de compensation auront des répercussions sur les glandes hormonales et en particuliers le testicule particulièrement sensible.

Lorsque l’infertilité psychologique trouve ses causes in utéro

Homme ou femme, tout se joue dès la matrice maternelle

Quand la femme est souffrante au moment de ses règles ou de la pénétration, déçue ou désabusée de ne pas être enceinte ou plus encore, on peut imaginer qu’elle aurait préféré être un garçon, fantasme typiquement imprégné dès la matrice maternelle. Envie de faire plaisir à sa mère pour être aimée, en naissant garçon ? A l’apparition des règles, la jeune fille perçoit qu’elle est vraiment femme, une vraie déception s’impose alors à elle : soit elle acceptera de devenir femme et réagira dans une rébellion face au désir frustré de sa mère, soit elle vivra le pénis fantasmatique et ne s’autorisera pas à ovuler et devenir celle qui porterait plus tard le bébé. Idem pour l’homme qui aurait été fantasmé fille…Oser être soi sans se sentir contraint est la solution pour se sentir en paix avec soi-même et enfin être heureux.

Les solutions

Les priorités

Se trouver soi-même avant de chercher l’autre et vivre en harmonie.
Journal intime.
Partir sur les traces de leur propre conception en leur posant des questions précises :

  • Quel Désir de grossesse ?
  • Quelles envies, angoisses et frustrations ?
  • Composition de la fratrie et antécédents familiaux
  • Le couple de patients a t il été désiré en tant que garçon ou fille par sa mère ? Par son père ?
  • Est-il bien à sa place dans sa sexualité ?
  • La légitimité du couple, compatibilité ?

Ensuite, aider le couple à :

  • Prendre conscience de Projections parentales conscientes et inconscientes
  • Evaluer sa Libido et sa sexualité
  • Devenir et Rester un couple harmonieux
  • Lister les Difficultés récurrentes de fécondation dans le couple pour Devenir parents

Technique du Rebirth universel intra utérin en régression EMDR : une réponse naturelle et sans douleur à certains cas d’infertilité non expliqués

Le stress occasionné par la vie en général et par certaines étapes de vie en particulier demeure aujourd’hui un des facteurs de risque fréquent de l’infertilité.

Par cette technique : Faire connaissance enfin avec sa véritable identité et intégrité sexuelle !
Par la visualisation d’ images "refuges" rassurantes et ressourçantes, la patiente constitue dans son mental un lieu sûr, lui permettant de sentir une harmonie de ses cinq sens dans son cerveau limbique, responsable de ses réflexes inconscients de blocage incontrôlés. Elle pourra alors revivre positivement les neuf mois de sa conception pour se déconditionner et retrouver son moi profond, libérée de toute attente parentale et sociétale et ainsi être débloquée. C’est alors qu’elle n’étant plus en résistance, elle deviendra apte à accueillir une grossesse

Valérie Grumelin Halimi Psychothérapeute comportementaliste à Paris
Autrice de la Méthode Gynéco-Psy et de la Technique O.R.I.U.S.

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